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Les nuits de Tunis sont chaudes en été, surtout vers la mi-août. Je me suis réveillé pour me rafraîchir un peu, la pendule du salon a sonné quatre fois, il est exactement 4h du matin. J’avais une petite soif et la cuisine est de l’autre côté de la villa, Le chant de Prince mon canari, déchire le silence qui règne dans le voisinage de la résidence. Le maestro se lance dans une série de sons sensiblement identiques, bien évidemment, tous les oiseaux chanteurs n’ont pas la même complexité de chant. Certains n’enchainent que quelques notes, tandis que le mien, mon Prince enchaine les notes et impressionne celui qui l’écoute souvent durant plusieurs minutes …comme s’il exécuté un morceau de musique en formant une douce et agréable mélodie. Instinctivement ébloui j’ouvre doucement la porte de service, me voilà dans la véranda, là où la cage de prince est suspendue par une chênette au plafond, c’est pour l’éloigné des fourmis qui parfois viennent piquer les graines. Prince s’arrête et ce perche dans sa balançoire, de loin je le fixais des yeux et à ma stupéfaction une petite souris pas plus grande qu’une cerise me fixait de ses petits yeux. Elle était assise dans la mangeoire dans le petit bac transparent, elle décortiquait les graines sans peur, j’approche de plus près, la souris toujours entrain de bouffer, méfiante mais certaine que je ne lui ferais aucun mal. Sam un bichon maltait à moitié en dormi a senti ma présence et venu demandé un câlin, à ce moment là, la souris en un clin d’œil, elle quitta la cage, escalade la chaine qui suspend la cage, grimpe au plafond et rapide comme l’éclaire elle se glisse dans un trou d’un centimètre. Le chien Sam voulait la rattrapait mais s’était tellement haut et rapide qu’il est resté hébété. Prince a pris sa place sur la mangeoire et à commencer son petit déjeuner. Discrètement j’ai fermé la porte. J’ai pris une douche et je suis retourné chercher un petit sommeil.
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